Quelle évolution !
C’en est fini des chemins de terre et des baraques en bois des JO de 1924 ! Les villages olympiques d’aujourd’hui ressemblent à des clubs de vacances... où l’on travaille son corps et sa santé.
Le village olympique, comment ça marche ?
Il se divise en deux. La « zone internationale » comprend l’entrée, les magasins et services (poste, banque, salon de coiffure, épicerie...) ; elle joue le rôle d’espace-tampon entre le monde extérieur et le domaine réservé aux athlètes. Et puis il y a la « zone résidentielle », qui n’est autre que le cœur battant du village ! On y trouve les logements des équipes, le centre médical, les infrastructures d’entraînement (salles de musculation, piscine, piste d’athlétisme), les restaurants, un centre multiconfessionnel pour les cinq religions les plus représentées (christianisme, judaïsme, islam, bouddhisme, hindouisme) et des saunas, salons, cinéma, discothèque.... Cette zone n’est pas accessible aux journalistes s’ils ne sont pas munis d’une autorisation spéciale temporaire. Elle est conçue pour que les participants aux Jeux puissent se détendre et se concentrer en toute quiétude sur leurs compétitions !
Baby-foot, manucure et concours de rap
Cela s’appelait le Globe, et c’était le centre de loisirs du village olympique de Londres 2012. Salle de cinéma privée, studio de musique, baby-foot, espace de jeux vidéo... On pouvait participer à un concours de rap, se relaxer dans une chaise longue ou défier un concurrent au billard. Ce n’est pas tout. Le village de Londres comprenait un mini-marché en plein air, un gymnase doté de 750 équipements hi-tech pour s’entraîner, un centre œcuménique animé par cinquante représentants religieux, un salon de beauté... Pour les Jeux d’hiver de Sotchi 2014, trois villages olympiques différents ont été construits, situés à proximité des divers lieux de compétition !
Santé et alimentation
Au village, on prend très au sérieux la santé des athlètes ! La polyclinique du village de Londres 2012 était remarquablement équipée. IRM, scanographie, échographie, électrocardiogramme... Rien ne manquait pour le suivi médical des 10 000 athlètes en compétition. C’est la commission médicale du Comité International Olympique (CIO) qui supervise tous les programmes de soins. Côté alimentation, on trouve absolument de tout dans les villages olympiques, de la nourriture des quatre coins de la planète. En 2012, les athlètes et entraîneurs de 204 pays ont consommé pas moins de 100 tonnes de viande, plus de 82 tonnes de fruits de mer, 232 tonnes de pommes de terre, plus de 330 tonnes de fruits et légumes, 2,7 millions de bananes...